Essentiels sur le climat

Changement climatique et émissions de gaz à effet de serre

L’évolution des conditions climatiques en France métropolitaine

En France, les impacts du changement climatique se concrétisent notamment par une augmentation de la température de l’air. Le nombre de jours estivaux, à savoir les journées durant lesquelles la température dépasse 25 °C, augmente alors que le nombre de jours de gel diminue.

En moyenne depuis 1951, tous les 10 ans, le nombre de jours estivaux augmente d’environ 4 jours par an à Paris et de plus de 5 jours par an à Toulouse.

Graphe : évolution du nombre de jours estivaux

En moyenne depuis 1951, le nombre de jours de gel diminue d’environ 3 jours par an par décennie à Toulouse et de 5 jours par an par décennie à Nancy.

Graphe : évolution du nombre de jours de gel

Depuis 1947, le nombre de vagues de chaleur, à savoir de périodes durant lesquelles la température est anormalement élevée, a augmenté ; leur intensité s’est également accrue. Ces événements climatiques extrêmes ont des répercutions sanitaires fortes. La canicule d’août 2003 a par exemple été à l’origine d’une forte surmortalité : 15 000 décès prématurés ont notamment été dénombrés pour la France.

Schéma : vagues de chaleur en France métropolitaine entre 1947 et 2013


L’évolution des conditions climatiques a également des conséquences sur les activités économiques. Par exemple, l’accélération des cycles des végétaux (date de floraison plus précoce) induit des opérations de vendanges plus tôt quelle que soit la région. En Champagne, les vendanges ont lieu 2 semaines plus tôt qu’il y a 20 ans. Cette tendance concerne également les autres vignobles.

Graphe : évolution des dates de vendanges (côtes du Rhône)

Plus globalement, la floraison précoce de la végétation peut avoir également des conséquences sur le cycle de vie des oiseaux (désynchronisation entre les période de floraison, de migration, de reproduction...).

D’après le 4e volume du rapport « Le climat de la France au XXIe siècle » de septembre 2014, il est prévu pour la fin du XXIe siècle :
 - une hausse des températures moyennes qui pourrait être comprise entre 0,9 °C et 3,6 °C en hiver et entre 1,3 °C et 5,3 °C en été ; cette hausse devrait être particulièrement marquée en allant vers le Sud-Est de la France ;
 - une augmentation du nombre de jours de vagues de chaleur en été, qui pourrait dépasser les 20 jours ;
 - la poursuite de la diminution des extrêmes froids qui pourrait être comprise entre 6 et 10 jours de moins que la référence dans le Nord-Est de la France. Cette diminution devrait être plus limitée sur l'extrême Sud de la France.

Bibliographie

Mis à jour le  2/12/2015

Chargement…