Les déchets peuvent être valorisés selon plusieurs procédés : le recyclage, la production d’énergie électrique ou thermique.

En 2014, la production d’énergie à partir de déchets urbains est estimée à 13 958 GigaWattheure (GWh) dont 70 % correspondent à de la production de chaleur et 34 % à de la production d’électricité.

La production d’énergie à partir de déchets suit une tendance irrégulière. Entre 1996 et 2002, la production a augmenté rapidement atteignant 12 000 GWh en 2002. Entre 2002 et 2007, elle diminue suite à des travaux sur une importante usine d’incinération. Entre 2007 et 2009, la production repart à la hausse pour atteindre 13 150 GWh en 2009 dépassant le niveau de 2002. La production était relativement stable depuis, mais augmente de nouveau en 2014. Selon l’enquête ITOM (Installations de traitement des ordures ménagères) de l’Ademe, on dénombre 115 installations avec dispositif de valorisation énergétique en 2014 contre  110 en 2007 et 109 en 2000.

Pour les ISDND, la valorisation du biogaz permet d’améliorer la rentabilité de l’installation.

La production d’électricité et de chaleur à partir de biogaz de décharge atteint 1 650 GWh en 2014 ; elle n’a cessé d’augmenter. Entre 2002 et 2014, cette production a été multipliée par 4 environ.

Les mâchefers sont les principaux résidus de l’incinération des déchets. En 2014, les incinérateurs en produisent 2,75 millions de tonnes qui sont orientés vers des plateformes de maturation ou des unités de valorisation matière. Au total 88 % peuvent être valorisés.
Les résidus d’épuration des fumées (0,5 million de tonnes) sont pour la plus grande partie acheminés en centres de stockage.

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