Essentiels sur l'environnement

Environnement

Les micropolluants les plus rencontrés dans les eaux souterraines

Les métaux, métalloïdes et le fluor, dont l’origine est souvent naturelle dans les eaux souterraines, sont massivement recherchés et quantifiés dans les nappes. Ils sont étudiés séparément des autres micropolluants.

Métaux et métalloïdes quantifiés dans les eaux souterraines en 2011

Le fluor, le bore et le fer sont les trois éléments les plus fréquemment quantifiés dans les nappes françaises. Le cuivre, le zinc, l'aluminium, le manganèse, le nickel et l'arsenic sont aussi très présents sur l’ensemble du territoire mais dans un ordre variable, reflétant les différences de composition des roches contenant les nappes.

D’autres éléments, comme le sélénium, le nickel, le cadmium et l’antimoine ne sont retrouvés qu’en métropole bien qu’ils soient également recherchés dans les DOM. En revanche, le lithium quantifié dans 100 % des analyses effectuées dans les DOM, n’est pas recherché en métropole, en 2011.

Micropolluants hors métaux, métalloïdes, pesticides et fluor, les plus quantifiés dans les eaux souterraines en 2011

En 2011, en dehors du fluor, des métaux et des pesticides, les micropolluants les plus quantifiés dans les nappes métropolitaines sont essentiellement des composés phénoliques et des composés organiques halogénés volatils (COHV), auxquels s’ajoutent, 1 paramètre de la famille des phtalates, les cyanures libres et des hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP).
Tous paramètres confondus, leurs fréquences de quantification ne dépassent 10% que pour les 2 composés phénoliques ainsi que le chloroforme et le bromoforme. La fréquence maximale de quantification des micropolluants d’origine anthropique, hors pesticides, est de l’ordre de 16 à 17 % (nonyphénols).

 En 2011 dans les DOM, seulement 2 micropolluants, hors fluor, métaux et métalloïdes, ont été quantifiés : le « chloroforme » dans une nappe de la Réunion, et  les « hydrocarbures dissous » dans une nappe de Guadeloupe. Leur faible taux de recherche, inférieur à 10%, ne permet toutefois pas de statuer sur leur présence à l’échelle des DOM.
En 2010, où les taux de recherche dépassaient 20%, chloroforme et bromoforme étaient présents dans moins de 6% des analyses.

Méthodologie :
Les données utilisées sont issues des réseaux de surveillance de la directive cadre européenne (DCE) : réseau de contrôle de surveillance (RCS) et réseau de contrôle opérationnel (RCO).
Chaque micropolluant est caractérisé par une limite de quantification en dessous de laquelle il est impossible de déterminer, ou de chiffrer, sa présence.
La fréquence (ou taux) de quantification d’un micropolluant correspond au pourcentage d’analyses pour lesquelles sa présence a été mise en évidence par rapport au nombre total d’analyses réalisées sur cette substance. Le taux de recherche d’un micropolluant correspond au nombre de points où il a été recherché par rapport au nombre total de points de suivi des micropolluants pour l’année considérée.
Par souci de représentativité des résultats, les classements fournis ne concernent que les micropolluants recherchés sur plus de 20% des points de suivi.

Pour mieux comprendre
http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr  
Rubrique L'essentiel sur > Environnement > Milieux > Eau > Mise en oeuvre de la DCE et politique locale de l'eau > DCE - Les réseaux de surveillance

Mis à jour le 13/06/2013