En France métropolitaine, le volume moyen annuel des précipitations, établi sur le principe des normales climatologiques sur la période 1981-2010, est évalué à 501 milliards de m3, soit une hauteur d'eau de 900 mm. On estime que 60 % de ce volume retourne à l’atmosphère par évapotranspiration. La pluie efficace correspond au 40 % restant qui rejoint le sol, participant ainsi aux écoulements et à l’alimentation des nappes d’eau souterraine. À ce flux s’ajoutent 11 milliards de m3 d'eau provenant des pays voisins et se retranchent 18 milliards de m3 s’écoulant de la France vers ces pays.
Comme
les précipitations totales, les pluies efficaces sont très variables
d’une année sur l’autre. Ainsi à la période pluvieuse 1999-2002
succèdent des années plus sèches de 2003 à 2007 et plus
récemment en 2011. Une faible quantité de pluie efficace est alors
disponible pour les ressources en eau. Depuis 2012, cette tendance
s’inverse et l’année 2013 figure parmi les plus favorables aux
ressources en eau.
Sur le territoire métropolitain, les pluies
efficaces se répartissent selon de grandes tendances : les grandes
plaines et les dépressions à climat continental recueillent les
quantités les plus faibles tandis que les zones montagneuses reçoivent
les plus forts apports. En 2013, les secteurs où la pluie efficace
est faible sont plus réduits tandis que ceux où la pluie efficace est
forte sont plus étendus. En 2014, la répartition correspond aux
grandes tendances habituelles ; toutefois de fortes valeurs sont
observées sur les Cévennes.
Voir aussi
Mis à jour le 1/12/2015