Les professions verdissantes emploient près de 3, 8 millions de personnes en 2014, soit 14, 1 % de l’emploi total. Il s’agit d’un ordre de grandeur du nombre de personnes potentiellement concernées par le verdissement du contenu de leur métier. Contrairement aux professions vertes, elles renvoient à une grande diversité de professions, relevant des domaines d’activités liés au bâtiment (38, 6 %), aux transports (19, 5 %), à l’industrie (19, 2 %), à la recherche-développement (9, 2%), à l’agriculture-sylviculture et entretien des espaces verts (6, 0 %), au tourisme-animation (4, 5 %) et aux achats (3, 0 %).
La surreprésentation masculine caractérise également les professionnels des métiers verdissants (83 % contre 52 % pour l’ensemble des professions),
en particulier parmi ceux occupant un métier lié au bâtiment (gros œuvre, second œuvre, conduite de travaux),
à la maintenance ou à l’entretien des espaces verts. Les professions verdissantes liées aux achats et au tourisme-animation sont en revanche les plus féminisées. Comme pour les professions vertes,
les femmes sont proportionnellement plus nombreuses parmi les professions les plus qualifiées.
Globalement,
un tiers des professionnels occupant un métier verdissant disposent d’un diplôme de type BEP/CAP (contre 25 % pour l’ensemble des professions);
un sur cinq a un niveau de formation inférieur au brevet des collèges (contre 17 %). Ils sont 31 % à détenir un diplôme du supérieur (contre 38 %). Les caractéristiques socio-économiques des professions verdissantes sont toutefois très variées étant donné les types de métiers que ce périmètre recouvre.
73 % des professionnels exerçant un métier verdissant occupent un emploi sans limite de durée (contre 75 % pour l’ensemble des professions); 13 % exercent en tant qu’indépendants.
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Mis à jour le 19/04/2018