Entre 1999 et 2015, la consommation finale d’énergie du secteur résidentiel a diminué de 8 %. Après une période relativement stable, elle diminue progressivement depuis 2010 (- 5 % entre 2010 et 2015) pour atteindre une consommation totale de 472 TWh en 2015.
L’énergie consommée par les ménages
est principalement destinée au chauffage (68 % de la consommation
d’énergie du secteur résidentiel en 2015), dont l’usage connaît la plus
forte baisse entre 1999 et 2015 (- 14 %). Le gaz naturel et le bois en
sont les principales sources (respectivement 37 % et 29 % de la
consommation d’énergie destinée au chauffage).
Sur la même période,
la consommation finale d’énergie du secteur résidentiel dédiée à l’usage
spécifique d’électricité (16 % de la consommation d’énergie en 2015)
est en forte hausse (+ 34 %), principalement en raison de l’essor des
technologies de l’information et de la communication.
En
2015, la consommation d’électricité du secteur résidentiel représente
près du tiers de la consommation finale d’énergie. En 25 ans, elle a
augmenté de 50 %. L’ensemble des usages est en augmentation sur cette
période. Elle connaît une légère baisse depuis 2013.
En 2015, l’usage
spécifique d’électricité représente la moitié de la consommation finale
d’électricité. Il a progressé de plus de 80 % entre 1990 et 2015 pour
atteindre 76 TWh. Le chauffage, deuxième poste de consommation
d’électricité (46 TWh soit 30 %), est resté stable sur cette même
période. Si les usages destinés à l’eau chaude sanitaire et à la cuisson
restent moins importants (respectivement 14 % et 8 % de la consommation
d’électricité en 2015), leur consommation a cependant fortement
progressé (respectivement + 57 % et + 85 % entre 1990 et 2015).
En 2013, l’énergie consommée dans les logements génère l’émission de 57 millions de tonnes de CO2, soit 16 % du total des émissions nationales. Entre 1999 et 2013, la consommation finale d’énergie du secteur résidentiel et les émissions de gaz à effet de serre ont diminué (respectivement - 6 % et - 4 %) tandis que le nombre de logements continue d’augmenter (+ 17 %). Ce découplage s’explique notamment par l’amélioration de l’efficacité énergétique des logements (meilleure isolation thermique, plus grand rendement des chaudières…).
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Mis à jour le 11/07/2016