Essentiels sur l'environnement

Environnement

Les quantités pêchées

Les ventes totales des navires français représentaient en métropole 460 000 tonnes en poids vif en 2013, contre plus de 590 000 tonnes en 1997, soit une baisse de 22 % sur la période (hors algues).

Graphique : Ventes en métropole de la pêche et de l'aquaculture françaises

En 2013, les principales espèces vendues par les bateaux français sont les différentes espèces de thon, qui représentent à elles seules 17 % des ventes, le merlu et le hareng (7 % chacun), la coquille Saint-Jacques et la sardine (6 % chacune).

46 000 tonnes de produits de la pisciculture ont été vendues en 2013, soit une baisse de 29 % par rapport à 1997. Il s’agit essentiellement de productions continentales, les Salmonidés (truite et saumon) représentant 71 % du tonnage vendu. La pisciculture marine ne pèse que 11 % des quantités vendues, principalement du bar et de la daurade.

155 000 tonnes de produits conchylicoles ont été vendues en 2013 (- 24 % par rapport à l’année 1997). Les huîtres creuses et les moules représentent chacune environ la moitié du tonnage, la part des autres coquillages étant d’environ 1 %.

En France métropolitaine, la consommation de produits aquatiques est passée de 28,7 kg par personne et par an (source : franceagrimer : consommation des produits de la pêche et de l'aquaculture) à 34 kg par personne et par an (source : franceagrimer : les filières pêche et aquaculture en France) entre 1998 et 2012-2014. Les espèces les plus achetées en frais en 2015 sont, par ordre de tonnage décroissant, la moule, le saumon, l’huître, le cabillaud, le lieu noir et la coquille Saint-Jacques. Cette augmentation de 18 % de la consommation par habitant, couplée à une hausse de plus de 5 millions de la population, conduit à une demande en croissance de 22 % pour cette période. Dans le même temps, la production française a diminué (- 24 % entre 1999 et 2015).

Ce niveau de consommation induit des importations élevées qui représentaient 87 % de la consommation en 2015, contre 76 % en 1999. Cela correspond en 2015 à 1,9 million de tonnes en poids vif pour 5 milliards d’euros, principalement en provenance de Norvège (saumon, cabillaud), du Royaume-Uni (saumon, filets de poissons blancs) ou d’Espagne (merlu…).

Graphique : Évolution de la production, des importations et des exportations des produits de la mer

La technique de pêche idéale devrait certes être efficace sur les stocks visés, mais également épargner les autres organismes, en particulier les espèces menacées et les juvéniles. Les méthodes peu sélectives causent une forte mortalité pour des organismes non ciblés (juvéniles, poissons non recherchés ou non consommables, oiseaux, cétacés, requins) qui sont généralement rejetés en mer. En mer du Nord par exemple, les rejets de plie et de merlan sont estimés respectivement à 30 % et 45 % des captures (source : ifremer : les avis biologiques). La réduction des captures dites « accessoires » nécessiterait un progrès sur les techniques de pêche, voire des mesures réglementaires.

La France métropolitaine dispose de 37 halles à marée (criées) totalisant plus de 200 000 tonnes vendues en 2015.

Le premier port français pour les ventes en halle à marée est Boulogne-sur-Mer (25 000 t), suivi par Lorient (21 000 t) et Le Guilvinec (19 000 t).

En métropole, le nombre de navires a chuté d’un tiers entre 1995 et 2015, sous la pression des mesures de réduction de la flotte mises en place par l’Union européenne.

En 2014, 4 472 bateaux étaient dénombrés en métropole et 2 649 dans les DOM. La majorité de la flotte (80 %) est composée de petites unités (moins de 12 mètres), celles de 12 à 24 mètres représentant 16 % des effectifs.

En 2013, la petite pêche (absence du port inférieure à 24 heures) employait 9 400 marins, soit 56 % des effectifs embarqués à la pêche (16 900). L’aquaculture représentait en 2013 un total de 10 700 emplois à plein-temps, essentiellement dans les entreprises conchylicoles.


Voir aussi...

  • FranceAgriMer (Établissement national des produits de l'agriculture et de la mer > Rubrique « Pêche et aquaculture »)
  • Developpement durable (ministère de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie > Rubrique "Mer et littoral"> Thème "Pêche maritimes et aquaculture")
  • FAO  (Food and Agriculture Organization of the United Nations - Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture) 

Mis à jour le 17/08/2016