Essentiels sur l'environnement

Environnement

Les quantités de pesticides vendues en France

En 2010, la France est le premier marché européen des phytosanitaires avec un chiffre d'affaires de 1,9 milliard d'euros. Elle précède l’Allemagne (1,25 milliard), l'Italie (807 millions), la Grande-Bretagne (589 millions) et la Pologne (455 millions).

Les quantités de pesticides livrées en France

Les chiffres disponibles sont les ventes annuelles déclarées par les principales firmes phytosanitaires, publiées par l’Union des industries de la protection des plantes (l'UIPP)  pour la France métropolitaine.

En 2012, le chiffre d’affaires des pesticides en France s’établit à 1,99 milliard d’euros (une augmentation de 5 % par rapport à 2011) et le tonnage global est de 63 200 tonnes (+ 0,77 % par rapport à 2011).

La consommation de produits phytosanitaires à l’hectare de surface agricole utilisée (SAU) a diminué d’un tiers entre 2000 (3,28 kg/ha) et 2010 (2,28 kg/ha) (sources : UIPP ; SSP).

Ces évolutions interannuelles peuvent être le résultat :

- de l’usage de nouvelles substances plus efficaces à faible dose ;

- des conditions climatiques, une année sèche comme 2003 verra l’utilisation de fongicides diminuer ;

- des variations de stocks ; par exemple, l’année 1999 correspond à des ventes record (achats avant l'instauration de la taxe générale des activités polluantes en 2000).

Ainsi, le seul raisonnement sur les quantités commercialisées ne permet pas de prendre en compte le risque présenté par ces substances pour l'environnement.

Graphe : Évolution des quantités de produits phytosanitaires vendues annuellement

Les livraisons de pesticides vendus en France ont diminué d’environ un tiers en France entre 1997 et 2009. Depuis 2009, les ventes stagnent. En effet, les conditions économiques ont plutôt incité au recours à ces produits : coûts plus stables que les autres intrants (engrais notamment) et prix des produits agricoles se maintenant à un niveau assez élevé. Par ailleurs, les conditions climatiques ont été particulièrement contrastées avec une pression parasitaire stable, mais une pression de certains insectes importante notamment en grandes cultures. Enfin, le profil des substances vendues révèle que si le recours aux fongicides diminue, celui aux insecticides et  herbicides augmente.

Mis à jour le 22/05/2015