Les séismes, ou tremblements de terre, correspondent à des mouvements sur une faille générant des secousses plus ou moins violentes à la surface du sol. D’autres phénomènes naturels peuvent s’associer à ces secousses sismiques : mouvement de terrain, tsunami (raz de marée), liquéfaction des sols, effet hydrologique, effet de site (modification de l’amplitude et de la durée du séisme induite par la géologie locale).
Entre 1100 et 2007, la France a recensé 787 séismes d’intensité supérieure ou égale à 4 (secousses modérées à destructions importantes), dont plus des neuf dixièmes en métropole. Deux tiers de ces séismes métropolitains correspondent à des secousses fortes, un cinquième peut provoquer des dommages légers et un peu plus d’un dixième des dommages prononcés ou massifs. Par ailleurs, un peu plus d’un quart des séismes d’intensité épicentrale supérieure ou égale à 8 se situent dans les Antilles, dont les 2 seuls séismes d’intensité supérieure à 9. Celui du 8 février 1843 a détruit la ville de Pointe-à-Pitre et fait près de 3 000 morts en Guadeloupe et celui du 11 janvier 1839, 261 morts en Martinique.
Le risque sismique résultant du lent rapprochement des plaques eurasienne et africaine est modéré en France métropolitaine, en comparaison d’autres pays du pourtour méditerranéen. En moyenne une quinzaine de séismes de magnitude supérieure à 3,5 se produisent en métropole chaque année, contre plusieurs milliers dans le bassin méditerranéen. Situé à l’aplomb de la zone de subduction de la plaque nord-américaine sous la plaque des Caraïbes, l’arc insulaire des Petites Antilles est le siège de plus de 500 séismes chaque année.
Le zonage sismique mis en place en 2011 pour appliquer des règles parasismiques de construction, découpe la France en 5 zones d’aléa.
Les communes de Guadeloupe et de Martinique se situent en zone de sismicité forte, tandis qu’en métropole les sismicités moyennes et modérées se localisent essentiellement le long des zones de failles et plissements souvent anciens : Alpes, Provence, Côte d’Azur, Pyrénées, fossé Rhénan, Limagnes d’Allier et de Loire, et dans une moindre mesure Massif armoricain (Bretagne, Vendée, Détroit du Poitou), Massif central et sud-ouest des Vosges. Les bassins parisien et aquitain se situent en aléa sismique très faible.
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Voir aussi
- Ministère de l’Environnement, de l’Énergie et de la Mer, rubrique Politiques publiques / de A à Z > Risques naturels > Risques naturels terrestres > Séismes
- Be safe net, rubrique Risques naturels > Séismes
- Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), rubrique Médiathèque > Sites web > SisFrance (Base de données nationale des séismes en France métropolitaine, par départements et communes)
- Musée de sismologie et collections de géophysique, rubrique Comprendre les séismes
- Le plan séisme (le site internet de la prévention du risque sismique)
- Prévention des risques majeurs, rubrique Risquesmajeurs.fr > Le risque sismique
- Risques - Prévention des risques majeurs, rubrique Risques-naturels > Séisme
Mis à jour le 30/03/2017