Essentiels sur l'environnement

Environnement

Tourisme et environnement

La France est la première destination touristique mondiale depuis le milieu des années 1980.

Le tourisme tire parti de la qualité et de la richesse du patrimoine naturel, culturel et paysager, en plus de celle des équipements et infrastructures de déplacement et d’accueil. Aussi, les atteintes à l’environnement (qualité des eaux de baignades, dégradation des sites très fréquentés…) peuvent mettre en question le développement du tourisme ou son maintien dans les territoires.

Les activités touristiques induisent plusieurs types d’impacts sur l’environnement, générés successivement :
-    lors du déplacement sur les lieux de séjour ;
-    lors de la construction et la maintenance des infrastructures et équipements touristiques ;
-    durant les séjours.

Les déplacements touristiques contribuent aux émissions de gaz à effet de serre. Ces émissions suivent la croissance de la mobilité touristique : des départs plus fréquents, des séjours plus courts pour des destinations plus lointaines.

Les impacts liés aux déplacements et aux séjours sont caractérisés par leur concentration saisonnière (été et vacances scolaires) et spatiale (littoral, montagne, certaines villes, quelques grands sites).

Les infrastructures et équipements touristiques recouvrent les voies et véhicules de transport, les structures d’hébergement (résidences secondaires, hôtels, campings…), les équipements de loisirs (ports de plaisance, les remontées mécaniques, canons à neige, complexes aquatiques…). Leur développement et leur maintenance nécessitent l’utilisation de ressources, d’énergie, d’eau, occasionnent des rejets de polluants et de gaz à effet de serre, une artificialisation des sols, une fragmentation des milieux, une atteinte au paysage, souvent irréversibles.

Il est en revanche difficile de quantifier les impacts liés aux séjours, qui dépendent directement des pratiques d’hébergements ou de loisirs. En adoptant le même mode de vie qu’au domicile, les impacts liés aux séjours sont comparables à ceux qui auraient eu lieu sans départ en vacances. Mais bien souvent, les vacances sont des périodes privilégiées pour la pratique d’activités ayant un impact direct ou indirect sur les ressources et les milieux, que ce soit au sein d’infrastructures dédiées (parcs aquatiques, spas…) ou « en pleine nature » (randonnées, rafting…). La concentration saisonnière et spatiale des touristes (multiplication de la population par cinquante dans certaines communes littorales au mois d’août par exemple) génère localement, et sur de relatives courtes périodes, diverses pressions environnementales dont l’intensité peut localement poser problème : production de déchets, rejets d’eaux usées et de polluants atmosphériques (déplacements, activités…), consommation d’eau potable, perturbation des écosystèmes.

 

Mis à jour le 08.06.2015