Les surfaces artificialisées se sont étendues de près de 6 % entre 2010 et 2015, sur 2 674 km² supplémentaires, au détriment des terres agricoles qui montrent une perte de 2 596 km², soit près de 1 % de la superficie occupée par l’agriculture. La superficie des espaces naturels et forestiers affiche une superficie stable sur la période 2010-2015.
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Enjeux
Les transferts de surfaces entre types d’occupation des sols permettent de savoir si l’artificialisation des sols provient davantage de terres agricoles ou bien d’espaces naturels. Ils permettent aussi d’appréhender les phénomènes de colonisation naturelle d’anciennes terres agricoles ou, inversement, d’extension de terres agricoles. Cet indicateur rend compte de la capacité des territoires à préserver le potentiel de la ressource en sols pour rendre des services écosystémiques ou agricoles.
Analyse
En 2015, un peu plus de la moitié des sols de France métropolitaine sont à usage agricole (51 %), devant les sols naturels ou forestiers (40 %) et les sols artificialisés (9 %). Les terres agricoles ont régressé de 1 % entre 2010 et 2015, évoluant soit en espaces semi-naturels sous l’effet de la déprise agricole, soit en espaces artificialisés par la construction de bâtiments ou routes par exemple. La surface totale des espaces naturels est relativement stable (- 0.04 % entre 2010 et 2015) car les terres agricoles qui redeviennent naturelles compensent les autres transferts. Les sols artificialisés connaissent la plus forte croissance nette (+ 5,5 % entre 2010 et 2015).
Pour en savoir plus
- Document de travail n° 34 (Octobre 2017) : Les indicateurs de la stratégie nationale de transition écologique vers un développement durable - État des lieux 2016
- http://agreste.agriculture.gouv.fr, rubrique Publications > Primeurs
- http://www.statistiques.developpement-durable.gouv.fr, sujets transversaux > Territoires
Mis à jour le 24/11/2017