Indicateurs de la stratégie du développement durable

Indicateurs & Indices

Logements et population en zone basse littorale, exposés à des risques de submersion marine - Axe 3 : prévenir et réduire les inégalités environnementales, sociales et territoriales

INDICATEURS NATIONAUX DE SUIVI DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE VERS UN DÉVELOPPEMENT DURABLE (2015-2020)

Enjeu - Changement climatique

Axe 3 - Prévenir et réduire les inégalités environnementales, sociales et territoriales

Priorité 2 - Prévenir et s'adapter aux impacts du changement climatique

Les enjeux dans les zones basses littorales, potentiellement submersibles, sont importants. La part des territoires artificialisés, où se concentrent ces enjeux, y est près de deux fois supérieure à la moyenne métropolitaine. La population concernée est de 850 000 personnes et le nombre de logements y est estimé à 570 000.

Nombre de logements et population estimés dans les zones basses littorales par façade maritime

Enjeux

La pression humaine est forte sur le littoral métropolitain. La densité de population des communes littorales est 2,5 fois supérieure à la moyenne. Plus on s’approche de la côte et plus ce constat s’exacerbe. Cette densité est près de 4 fois plus forte sur la zone entre 500 et 1000 m des rivages, là où les aléas « érosion côtière » et « submersion marine » sont les plus prégnants et où la montée attendue du niveau de la mer aura le plus d’impact.

Analyse

Les zones basses regroupent les territoires littoraux dont l’altitude est inférieure aux niveaux atteints par la mer lors de conditions extrêmes, i.e. avec une occurrence centennale. Leur étendue surestime le risque de submersion mais cette délimitation permet d’avoir une première idée des surfaces potentiellement concernées par l’aléa « submersion marine » et des enjeux en cause.
Les zones basses littorales ont une superficie totale d’environ 7 000 km² : 56 % en Atlantique, 26 % en Manche – mer du Nord et 17 % en Méditerranée. L’artificialisation y est assez forte, plus de 9 % de ce territoire, contre 5 % en moyenne en France métropolitaine. Environ 850 000 personnes y résident, près d’une sur deux sur la façade Manche – mer du Nord et plus particulièrement en Flandres. Le nombre de logements est de 570 000. La population y a augmenté de 1 % de 1999 à 2006, soit nettement moins que dans l’ensemble des communes littorales. Le nombre de logements a, par contre, augmenté de 7 % sur la même période, du fait de l’importance des résidences secondaires.

Pour en savoir plus

  • www.onml.fr, rubrique Fiches thématiques > Thème risques et Publication : synthèse Environnement littoral et marin

Mis à jour le 11/12/2015