Indicateurs de la stratégie du développement durable

Indicateurs & Indices

État de santé des récifs coralliens , Enjeu : perte accélérée de la biodiversité - Observation et statistiques

INDICATEURS NATIONAUX DE SUIVI DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE VERS UN DÉVELOPPEMENT DURABLE (2015-2020)

Enjeu - Perte accélérée de biodiversité

En 2015, le recouvrement en corail vivant est stable ou en augmentation pour 64 % des stations suivies. L’indicateur étant calculé pour la deuxième année, il doit être interprété avec précaution. Les récifs en régression sont 3 fois plus nombreux que ceux en augmentation. De fortes disparités régionales sont observées avec une situation préoccupante dans les Antilles et en Polynésie française.

Graph : Évolution du recouvrement en corail vivant dans les récifs coralliens des Outre-mer français

Enjeux
Les récifs coralliens sont les écosystèmes marins les plus riches en diversité biologique. Les Outre-mer français en totalisent 55 000 km2, soit 10 % de la superficie mondiale. Le taux de recouvrement en corail vivant reflète l’état de santé des organismes bâtisseurs du récif. Les pressions qui affectent le taux de corail vivant résultent d’évènements naturels, des activités anthropiques et du réchauffement climatique.


Analyse

La majorité des récifs suivis est stable en termes de couverture en corail vivant. Un petit nombre (9) est en augmentation tandis que trois fois plus sont en diminution (29). La tendance est donc à la dégradation. Les situations sont contrastées entre les régions. La Polynésie française, et les Antilles, sont en situation particulièrement préoccupante. Les récifs proches des collectivités du Pacifique sud-ouest semblent stables, comme ceux de l’océan indien. Mayotte est le seul territoire où la situation s’améliore au regard du taux de recouvrement en corail vivant (4 stations dans lesquelles ce taux augmente, 3 stations dans lesquelles le taux est stable, et 3 stations dans lesquelles le taux diminue).
L’interprétation de l’indicateur requiert certaines précautions car, d’une part, les données sont limitées dans certains Outre-mer et, d’autre part, il est difficile d’appréhender l’effet des cycles et évènements naturels sur la mortalité des coraux, comparativement aux autres facteurs de mortalité.

Pour en savoir plus

Mis à jour le 23/01/2017