Indicateurs de la stratégie du développement durable

Indicateurs & Indices

Population exposée à la vulnérabilité énergétique Enjeu : raréfaction des ressources

INDICATEURS NATIONAUX DE SUIVI DE LA TRANSITION ÉCOLOGIQUE VERS UN DÉVELOPPEMENT DURABLE (2015-2020)

Enjeu - Raréfaction des ressources


En 2014, 22 % des ménages sont en situation de « vulnérabilité énergétique » à cause de leurs dépenses énergétiques pour leur logement (chauffage, eau chaude) ou pour leurs déplacements. 5,9 millions de ménages sont concernés en France métropolitaine. Loin des pôles urbains, chauffage et carburant pèsent fortement dans le budget des ménages.

Proportion de ménages en situation de vulnérabilité énergétique en 2014

Enjeux

Les dépenses contraintes liées à l’énergie pour le chauffage et le transport peuvent faire basculer des ménages dans la pauvreté.  Cet indicateur qui suit la vulnérabilité énergétique de la population illustre l’impact sur la société de l’enjeu majeur de « raréfaction des ressources » retenu dans la stratégie.

Analyse

Pour 14,6 % des ménages résidant en France métropolitaine, la part des revenus consacrés au chauffage du logement et à l’eau chaude est élevée au sens où elle atteint le double de l’effort médian. Avec le même critère, 10,2 % des ménages ont des frais très élevés pour leurs trajets en voiture les plus contraints. Au total, 22,2 % des ménages sont en situation de « vulnérabilité énergétique » pour l’une ou l’autre de ces consommations, soit 5,9 millions de ménages ; 2,6 % des ménages le sont même pour les deux types de dépenses, soit 700 000 ménages. Le risque de vulnérabilité varie sur le territoire, différemment selon le poste de dépenses concerné : le climat est le premier facteur de disparité pour la vulnérabilité liée au logement, alors que c’est l’éloignement des pôles urbains pour les dépenses liées aux déplacements.
1,8 million de ménages retraités sont vulnérables, soit 21,1 % des ménages retraités. Parmi les actifs, ce sont les ouvriers les plus nombreux avec 1,2 million de ménages (26,8 % des ouvriers). Les risques les plus élevés s’observent chez les agriculteurs (46,6 %) et chez les chômeurs et inactifs (44,2 %).

Pour en savoir plus

Mis à jour le 07/08/2015